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abeille ©Mylene2401 de Pixabay

Biodiversité : actions spécifiques

La lutte contre le frelon asiatique - Une aide du Département

Les frelons asiatiques sont de sévères prédateurs pour les abeilles. Ils pillent les ruches et capturent les butineuses. Placés aux entrées des ruches, ils fondent ainsi sur les abeilles chargées de pollen et les tuent. 5 à 10 frelons suffisent à éradiquer une ruche.
Il a donc un impact direct sur la pollinisation et agit directement sur la biodiversité et les richesses naturelles.
Leurs piqûres ne sont pas plus dangereuses que celles des frelons européens autochtones. Cependant, en cas de dérangement de la colonie, les risques de piqûres multiples sont accrus et imposent une grande prudence pour les personnes allergiques.

Comment le distinguer du frelon européen ?

Le frelon asiatique mesure environ 3 cm de long (contre 5 cm pour le frelon européen). Il a la tête noire, un thorax brun noir velouté et un abdomen présentant des segments bruns bordés d’une fine bande orangée. Seul le 4e segment de l’abdomen est presque entièrement jaune orangé.
Le frelon asiatique construit un volumineux nid de papier mâché, composé de plusieurs galettes de cellules entourées d’une enveloppe composée de larges écailles de papier, striées de beige et de brun. L’orifice de sortie est latéral alors qu’il est basal chez le frelon d’Europe.
Lorsqu’il est installé dans un espace bien dégagé, le nid du frelon asiatique est sphérique et sa taille ne dépasse pas 60 cm de diamètre. Mais il peut devenir ovalaire et atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre quand il est fixé dans un arbre, comme c’est souvent le cas, à plus de 20 m de hauteur. Il nidifie parfois dans un bâtiment ouvert ou dans un creux de muraille, beaucoup plus rarement dans une cavité du sol. On découvre les nids le plus souvent en hiver, après la chute des feuilles.

Une aide du Département

Lorsque vous découvrez un nid de frelons asiatiques, vous ne devez surtout pas le déloger. Faites votre déclaration sur la plateforme départementale www.frelonasiatique61.fr pour une prise en charge. Vous y trouverez informations et conseils sur la procédure à suivre pour détruire le nid efficacement. Elle garantit l’intervention d’une entreprise ayant signée la charte des bonnes pratiques  de destruction et utilisant des produits et méthodes d’élimination respectueuses de l’environnement. En passant par cette plateforme centrale, le Département de l’Orne  participera à hauteur de 33 % à la destruction du nid de frelons asiatiques.

Certaines communes ou communautés de communes prennent à leur charge une partie ou la totalité du coût restant de la destruction.

Attention ! Une destruction sauvage du nid (tir au fusil, utilisation d’une lance à eau…) engendre un risque très élevé d’attaque massive, favorise la dispersion des reines qui recréeront d’autres nids et n’engage aucune participation financière de la part du Département.

Ne pas intervenir soi-même

Le piégeage est fortement déconseillé car il présente un risque important pour les populations d’insectes locales et de façon générale, il vaut mieux éviter d’agir soi-même.

Entre février et avril, la reine fonde sa colonie, en fabricant un nid primaire dans un endroit abrité (ruchette, cabane, trou de mur, bord de toiture, roncier…) puis la colonie se délocalise vers un nid secondaire construit à un emplacement plus dégagé et plus élevé lorsque le site primaire devient trop étroit.

Le nombre maximum de frelons adultes dans le nid (jusqu’à 2 000 individus) est atteint en octobre – novembre pour ensuite diminuer avec le départ des futures reines fécondées pour leur lieu d’hivernage. L’ensemble de la colonie meurt l’hiver venu. Un nid vide n’est jamais recolonisé mais peut persister pendant plusieurs mois. Ils sont particulièrement visibles à l’automne une fois les feuilles tombées.

Pour plus d’information sur la  lutte collective, consultez  le site internet : www.frelonasiatique61.fr
Pour tout complément d’information contacter la plateforme départementale au 02 33 80 38 22

Historique :
Originaire du continent asiatique, l’espèce a été introduite en France en 2004 dans la région aquitaine. Elle a très certainement été importée de Chine avec des marchandises (poteries).
Depuis, elle s’est répandue rapidement dans le sud-ouest et continue sa progression vers le nord du pays.

4 ruches installées dans les jardins du département

Ruches du Département ©E.Forest-CD61
©E.Forest-CD61

Les méthodes alternatives mises en place par le service des espaces verts (voir ci-dessus) favorisent la biodiversité et permettent aux jardins du Département, situés rue de la Demi-Lune à Alençon, d’être une aire de butinage propice aux abeilles domestiques. Plusieurs prairies fleuries ont été plantées et 4 ruches ont été installées en mai par le Groupement de Défense Sanitaire du Cheptel Ornais – section apicole, partenaire du Département dans de nombreuses actions.

Guide sur les principales plantes invasives du Bassin de l’Orne

La Commission Locale de l'Eau du SAGE Orne amont, avec l'appui des acteurs du grand cycle de l'eau et des milieux aquatiques du territoire, a élaboré un guide des plantes invasives.
Les espèces recensées sont potentiellement présentes sur le territoire Normand, mais ce guide n'est pas pour autant exhaustif.
A disposition du grand public, il a pour objectif d'informer et de faciliter l'identification et la localisation de ces plantes. Grâce à la collaboration de chacun, l’objectif est de limiter l'introduction de ces espèces dans le milieu naturel et mettre en place des mesures efficaces permettant de maîtriser leur développement voire de les éradiquer.

Le département mène depuis 2008 une politique en faveur du développement durable, de la protection de la biodiversité et de la préservation des ressources. Des actions spécifiques sont mises en place régulièrement, en partenariat avec des organismes départementaux.

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  • Tél : 02 33 81 60 58

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