Au lendemain de la séance du CDEN (Conseil Départemental de l’Éducation Nationale), la colère du Président du Conseil départemental, Christophe de Balorre, rejoint celle du Président de l’Association des Maires de l’Orne et des Intercommunalités, Philippe Van-Hoorne. Lui aussi conteste, avec véhémence, les fermetures de classes prévues. Il réclame, haut et fort, « l’annulation de mesures injustifiées visant quatre collèges ornais ».
Au lendemain de la séance du CDEN (Conseil Départemental de l’Éducation Nationale), la colère du Président du Conseil départemental, Christophe de Balorre, rejoint celle du Président de l’Association des Maires de l’Orne et des Intercommunalités, Philippe Van-Hoorne. Lui aussi conteste, avec véhémence, les fermetures de classes prévues. Il réclame, haut et fort, « l’annulation de mesures injustifiées visant quatre collèges ornais ».
Actualité - 15/02/2024
« L’administration ne le dit pas, mais elle prévoit bien la fermeture de 4 classes dans nos collèges, à la prochaine rentrée :
- L’Aigle (Molière) ;
- Gacé (Jean Moulin) ;
- Le Mêle-sur-Sarthe (Louis Grenier) ;
- Mortagne-au-Perche (Émile Chartier). »
Christophe de Balorre, le président du Conseil départemental, ne mâche pas ses mots. Son message est sans équivoque : « Je demande à l’Éducation nationale, le retrait pur et simple de ces mesures complètement inadmissibles ! »
200 M€ pour le Plan collèges !
« Puisqu’il ne faut que parler chiffres, allons-y ! », tempête le président de Balorre, rappelant qu’à la rentrée de septembre dernier, « les effectifs alarmants qu’avançaient les services de l’Éducation nationale, en février 2023, ont été complètement balayés par une progression constatée et confirmée de + 117 collégiens à la rentrée de septembre par rapport à leurs prévisions ! »
« L’administration fait dire aux chiffres ce qu’elle veut, dans le but de mieux répondre aux injonctions nationales et de procéder, arbitrairement, à des fermetures de classes. Très clairement injustifiées, ces mesures viennent fragiliser des établissements pourtant essentiels dans nos secteurs ruraux et affecter, directement, les conditions de travail des élèves et des enseignants. Du même coup, la qualité de l’enseignement en pâtit ! », déplore Christophe de Balorre.
Et le président du Conseil départemental de « condamner une méthode déplorable, qui nuit gravement à l’image de l’Orne et à la dynamique dans laquelle le Département s’inscrit clairement, en particulier dans les domaines si essentiels de l’éducation et de jeunesse, au travers de notre Plan collèges qui mobilise plus de 200 M€ d’investissements. »
