Nuit d’émeutes urbaines à Alençon et Flers ©CD61

Nuit d’émeutes urbaines à Alençon et Flers : le Président du Conseil départemental mobilisé

Alors que l’Orne s’est réveillée face à d’effroyables scènes de désolation, dans le quartier de Perseigne, à Alençon, mais aussi à Flers, le Président du Conseil départemental, Christophe de Balorre, réagit. Sa priorité : « Tout mettre en œuvre pour aider les victimes de ces actes inadmissibles et trouver, en urgence, des solutions appropriées. »

Actualité - 29/06/2023

Ce jeudi matin, l’émotion a très vite gagné l’Orne et le Conseil départemental, dont le président, Christophe de Balorre, reste mobilisé. Traduisant sa « vive indignation » après les dégradations urbaines commises à Alençon, mais aussi à Flers, il apporte son « chaleureux soutien » aux victimes, non sans saluer, avec reconnaissance, « le remarquable travail conduit courageusement par les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers ».

Situations compliquées

Depuis le milieu de la nuit, le Président du Conseil départemental, Christophe de Balorre, est en contact étroit avec le Préfet, le maire d’Alençon et celui de Flers, pour suivre l’évolution des violences urbaines qui n’ont pas épargné les deux villes ornaises : « J’ai assuré les élus de mon soutien total et de toute l’attention portée par le Conseil départemental à ces situations compliquées et difficiles à vivre, précisément par des Ornaises et des Ornais parmi les plus fragiles. »

Le Président de Balorre a également échangé avec Jean Foy, président de l’Association tutélaire des majeurs protégés de l’Orne (ATMPO), dont les locaux, récemment construits dans le quartier de Perseigne, ont été incendiés : « La structure intervient auprès de 1 500 personnes dans l’Orne, au titre de mesures de sauvegarde de justice, de curatelle ou de tutelle. C’est un acteur majeur dans ce domaine particulièrement sensible qui se retrouve, aujourd’hui, complètement anéanti. Avec le président de l’ATMPO, la direction et leurs équipes, le Conseil départemental étudie la possibilité de mettre des locaux à disposition de la soixantaine de salariés touchés. Tout sera fait pour qu’une reprise d’activité intervienne dans les plus brefs délais, au bénéfice d’Ornaises et d’Ornais qui ont absolument besoin, au quotidien, de cet accompagnement personnalisé. »