L’enveloppe annuelle « politique de l’eau » du Conseil départemental passe de 2,5 M€ à 3,5 M€. « Halte au gaspillage ! », insiste le président, Christophe de Balorre. Une politique volontariste est engagée : « Pour préserver notre ressource en eau, l’heure de la mobilisation générale a sonné ».
L’enveloppe annuelle « politique de l’eau » du Conseil départemental passe de 2,5 M€ à 3,5 M€. « Halte au gaspillage ! », insiste le président, Christophe de Balorre. Une politique volontariste est engagée : « Pour préserver notre ressource en eau, l’heure de la mobilisation générale a sonné ».
Actualité - 29/09/2023
Bien que l’été 2023 n’ait pas été marqué par un manque de précipitations dans l’Orne, le changement climatique y fait son œuvre. « Il nous dicte de toujours mieux protéger la ressource en eau, ce qui commence par ne pas la gaspiller et donc, prioritairement, par remédier aux pertes imputables aux canalisation de distribution défaillantes », rappelle le président du Département, soulignant que « toutes aides confondues, c’est une enveloppe annuelle de 2,5 M€ que le Conseil départemental consacre à sa politique de l’eau ».
Des objectifs communs et clairs
« Aujourd’hui, nous avons un vrai souci : si nous ne faisons rien, l’eau peut brutalement s’arrêter de couler au robinet ! », insiste Christophe de Balorre. En tant que président du Syndicat départemental de l’eau, il poursuit les rencontres, sur le terrain, pour échanger avec l’ensemble des acteurs de l’eau : « Nos objectifs communs sont clairs : réparer voire remplacer les canalisations fuyardes ; renforcer et créer des interconnexions entre les réseaux, sous le sceau de la mutualisation, préalable incontournable à la solidarité ; protéger notre ressource, en quantité et en qualité ; rechercher et trouver de nouvelles ressources, fiables et durables. L’heure de la mobilisation générale a sonné ! »
« Comme il le fait, depuis de nombreuses années, pour les travaux structurants tels que les constructions d’usines d’eau potable et les interconnexions de réseaux, co-financés à 20 %, le Département entend prendre, concrètement, une part active dans la lutte contre les réseaux fuyards ; c’est la priorité ! », confirme Christophe de Balorre, évoquant « les coûts considérables que représentent ces milliers de litres d’eau puisés, traités et qui, finalement, se perdent dans la nature... »
Un million d’euros contre les fuites
En votant une enveloppe d’un million d’Euros, le Conseil départemental a adopté le principe d’un soutien exceptionnel aux collectivités ornaises en charge de la distribution de l’eau. Cette nouvelle politique départementale privilégie les zones les moins peuplées et où les linéaires de réseau à entretenir sont les plus importants. Et la progressivité de l’aide départementale incite aux regroupements de collectivités, afin d’optimiser les moyens pour engager et financer des travaux lourds, indispensables à la modernisation des canalisations.
Le suivi de l’évolution des taux de rendement permettra au Conseil départemental de mesurer l’efficience de ce « coup de pouce » et d’en titrer les premières leçons, dans deux ans. « Tout sera mis en œuvre pour renforcer la performance de notre gestion de l’eau, tant au niveau des équipements techniques que de notre organisation territoriale. Rien ne doit être figé : tout ajustement porteur pour l’avenir devra être envisagé ! » conclut Christophe de Balorre.